Très inspirés par le célèbre roman de George Orwell « 1984 », les organisateurs de ces oscars très spéciaux, Privacy…

Très inspirés par le célèbre roman de George Orwell « 1984 », les organisateurs de ces oscars très spéciaux, Privacy International & co, décernent chaque année dans le monde entier, des prix Orwell aux institutions, aux entreprises, ou à des personnes qui se sont distinguées par leur mépris du droit à la vie privée, qui appellent à moins de libertés et qui banalisent la vidéo-surveillance.

Les catégories et les vainqueurs de l’édition 2008 :

-Etat et élus : le conseil constitutionnel pour avoir validé le principe de la « rétention de sûreté »
-Entreprises : Sirehna et taser France (les drônes ELSA et quadri-france) pour banaliser le matériel de conception militaire pour contrôler et surveiller furtivement les populations civiles
-Localités : Claude Fournès, président de l’université de Lyon II. Dans cette université, une entreprise privée s’est attelée à la mise au point de produits de surveillance, avec comme cobayes les étudiants.
-Novlang (propagande politique, commerciale, publiciataire, médiatique) : france 2 pour le documentaire « expulsion mode d’emploi ». Les journalistes ont perdu leur sens du discernement face à des situations « autorisées » tendant à banaliser les procédures d’expulsions.
-Ensemble de son oeuvre : Google inc. qui collecte les données personnelles au niveau mondiale en refusant de se soumettre aux règles européennes (+ filtrer les moteurs de recherche, censure politique des résultats, récupération planétaire de votre adn…)
-Mention spéciale : Pr Philip Gorwood, chercheur à l’inserm pour utilisation de méthodes douteuses afin d’inciter des lycéens à confier des infos confidentielles sur leurs parents.
-Prix Voltaire (personnes ou des collectifs qui luttent contre la surveillance arbitraire des individus et qui se sont engagés à informer le public sur les dérives des traitements automatisés et de l’arme technologique) : collectif refus adn pour son travail de résistance et d’information face aux prélèvements arbitraires d’adn dans des affaires de droit commun.

Le but de cet évènement international, est, vous l’avez compris, d’informer le public sur les dérives possibles des moyens technologiques mis à la disposition des États et des entreprises.
Est-ce pour notre sécurité ?
Est-ce pour mieux nous contrôler ? pour mieux connaître nos habitudes ? pour mieux cibler les publicités ? sans doute tout cela à la fois…
Dans tous les cas, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant !
WE ARE WATCHING YOU

Ludovic Castet

Yann Kaim

CORRECTION : Dans la vidéo, autour de la 7ème minute, la personne qui parle se nomme Jérôme THOREL et non THORER, toutes nos excuses Jérôme !