Le documentaire
Thibault est parti à la découverte d’un pays où 3500 élèves lui ont chanté en choeur une chanson en l’honneur de leur roi. Un pays où deux fois par jour, le peuple se fige dans les rues, les gares ou les marchés à l’instant ou retentit via de gros haut-parleurs, l’hymne national. Un pays où même les mendiants jouent une musique composée par leur souverain ! Et ce pays, c’est la Thaïlande. Au royaume de Siam, il n’y a pas que les plages bondées de touristes, il y a avant tout un peuple uni et qui malgré les divergences politiques et les classes sociales, se retrouve autour de leur roi – Rama IX – dont le règne dure depuis plus de 66 ans. En plus d’être dans le cœur des Thaïs, Rama IX est omniprésent : sur les murs, les ponts, les marchés, les porte-clés et même sur les calendriers. Musicien de Jazz, sa majesté est protégée par un régime militaire qui n’hésite pas à diffuser en pleine émeute, la musique composée par le roi, pour canaliser les manifestants ! Derrière la propagande et le discours unanime des Thaïs sur leur souverain, Thibault découvre un peuple spirituel qui a trouvé dans sa monarchie constitutionnelle, une façon de garder des repères quand la modernité et la mondialisation tendent à bousculer leurs traditions.
Première diffusion le 8 septembre 2012 sur France Ô
THAILANDE
LONG LIVE THE KING
Durée : 26 minutes
Un documentaire de Thibault Pomares
Image : Clément Montfort
Montage : Mathias Darfin et Olivier Nainfa
Musique : Thibault Pomares
© ON Y VA ! media – LaTéléLibre – France Télévisions – 2012-2013
Photos de tournage et making of du domcumentaire
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Carnet de route
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Thibault Ô Tour Du Monde : le concept
Thibault Pomares (23 ans), journaliste et musicien, Joseph Haley (28 ans) et Clément Montfort (26 ans) cameramans, partent ensemble à la découverte du monde. Avec sa mèche rebelle et ses lunettes noires, Thibault promène son gros micro rouge à la rencontre des musiciens de rue, des jeunes rappeurs et des pros des studios. À travers ces rencontres, il construit la bande-son de ce road-movie urbain et part à l’aventure dans les villes, de préférence hors des sentiers battus. De Rio à Bangkok, en passant par Oran ou Istanbul, il se confronte aux différences tout en cherchant ce qui rassemble les peuples. La générosité de sa démarche et la fraîcheur de son regard s’accompagnent de questions franches et directes mais toujours avec grâce car, comme chacun sait, « la musique adoucit les mœurs ».
Des Liens
- La page de Thibault Ô Tour du Monde sur France Ô
- « Rio : la rue leur appartient » (1er doc de la série dispo sur LaTéléLibre !)
- « Istanbul : au rythme de l’Arabesk » (2ème doc de la série dispo sur LaTéléLibre!)
- La page de la série sur LaTéléLibre
- Le teaser de la série sur LaTéléLibre
Commentaires
Salut Monique ! Bien sûr qu'on s'est envoyé de la boite de nuit. héhé! Nous avons testé trois styles de sortie, on montera des bonus qu'on diffusera sur LaTéléLibre bientôt j'espère ! 1) Le club Karaoké : Alors là, c'est du grand délire, impossible de rivaliser, les Thaïs sont des pros. Il faut absolument que nous publions cette séquence avec Som-O - mon guide "pamplemousse" - pour que vous vous en rendiez compte. C'est dingue. 2) Drôle de soirée aussi dans un club "Isan" où l'on devait filmer discrètement... ça sentait le repère mafieux à plein nez. Ce sont des clubs où sont venus travailler fils et filles de paysans de l'Isan, (région paysannes au nord de la Thailande). La musique est über-kitsch mais l'ambiance top. Nous avons dans nos cartons une interview avec une ladyboy qui travaillait là bas. Séquence un poil barrée faite dans le noir à l'extérieur. Soit dit en passant le whisky était infect. 3) Enfin la soirée jeune et touristique de base sur Khaosan Road, où de jeunes Thaïs jouaient super bien des reprises de bob marley, voir même de Nirvana !!! Un chouette moment, mais nous sommes restés seulement une petite heure préférant profiter du calme d'un bar afin de savourer nos dernières discutions avec les copains-copines rencontrés là-bas :)
L'unité d'un pays tient parfois à des chansons, besoin de se sentir appartenir à une communauté sinon d'idées, au moins de langue et de territoire.. Et dans les boites de nuit , Thibault, quelles musiques ? Non, ne me dis pas que...